Genève ville

Genève est parmi les plus belles villes suisses à découvrir, mais pour la visiter, oubliez votre voiture. La majorité des sites et monuments à visiter sont concentrés au centre-ville ou à proximité ou l’on peut se rendre à pied, hormis l’ONU, les musées de la Croix-Rouge, de l’Ariana et Militaire Genevois, qui sont situés dans le quartier des Nations, comme de nombreuses organisations internationales.
Genève est une ville ancienne datant d’avant l’époque romaine, c’était la deuxième ville de l’Allobrogie. De ces vestiges anciens ne sont visibles que dans certains musées archéologiques de la ville. L'on continue de faire d'importantes découvertes du passé de Genève dans son sous-sol.
Sa position au centre de l'Europe entre France, Allemagne, Italie et Autriche en a fait une ville très commerçante.
La ville est construite sur deux collines que sépare le Rhône. La partie de la rive gauche, celle sur laquelle s’élève au sommet la cathédrale Saint-Pierre est la plus ancienne et constitue la Vieille ville. Il y donc la ville haute avec bon nombre de monuments anciens, la ville basse avec ses commerces, ses quais et parcs.
La rive droite tout aussi commerçante, mais mieux exposée au soleil, dispose de nombre d’hôtels de luxes le long des quais.

Visite de Genève

Puisqu’il faut commencer par une rive, commençons par la rive gauche et les principaux monuments. Vous y serez très certainement attiré par le Jet d’eau, et de là, visiter la vieille-ville, et profiter d’une promenade sur le quai et les parcs, ou l'inverse.
L’une des premières choses que l’on remarque à des kilomètres, c’est le jet d’eau qui s’élance à 140 mètres de hauteur au milieu de la rade de Genève.

Le Jet d'Eau

Le symbole touristique de Genève, bien avant d’être situé à l'emplacement actuelle sur la jetée de la rade du quai Gustave Ador, était situé près de la Machine des Forces Hydrauliques (voir plus bas), et n’avait aucune vocation touristique mais industrielle.

Pont de la Machine

En 1709, un premier barrage, avec une machine hydraulique, fut construit sur le Rhône. Cette dernière alimentait par pompage la ville haute qui redistribuait l’eau servant à alimenter les fontaines de la ville basse. Malgré divers agrandissements et transformations, et une demande toujours plus pressante, elle n’arrivait plus à fournir suffisamment le réseau hydraulique.
Construit de 1884 à 1887, en remplacement de l'ancien barrage, il est le plus ancien ouvrage d'art de Genève concu pour l'alimentation du système hydraulique industriel, puis plus tard pour la production d'électricité jusqu'à la construction du barrage du Seujet en 1995.

Bâtiment des Forces Motrice

Une nouvelle usine hydraulique plus puissante fut construite à la Coulouvrenière en 1883 et inauguré en 1886. L'Usine hydraulique de la Coulouvrenière.
Les nombreux ateliers d’artisans qui utilisaient le réseau d’eau sous pression produit par le barrage, pour faire tourner leurs machines, fermaient en fin de journée la vanne du réseau d’eau de leur atelier, ce qui entrainait une surpression sur les conduites de la ville et entrainait leur explosion. Pour pallier à cet inconvénient majeur, et diminuer la pression sur les conduites du réseau, l’installation d’une vanne de sécurité fut nécessaire, et d'où s'échappait un jet d'eau montant à une trentaine de mètres de hauteur. Proche du barrage des forces motrices, ce jet d’eau attirait par les jours de beau temps de nombreux promeneurs.
Conscience de l’attrait touristique de ce qui n’était qu’un élément industriel, la municipalité mit à projet en 1891, la création d’un jet d’eau dans le quartier des Eaux-Vives s’élevant à 90 m.
En 1951 deux pompes installées sous la jetée, Jura et Salève, propulseront le jet d’eau à 140 m de hauteur, faisant le symbole touristique de la ville de Genève

Du temple d’Apollon à la Cathédrale Saint-Pierre.

Bien avant que ne soit édifiée la Cathédrale Saint-Pierre, sur ce même emplacement de la Ville haute, plusieurs bâtiments religieux ont vu le jour : un temple d’Apollon autel votif élevée en 201 au Dieu Invincible, génie du Lieu (Deo Invicito, genio loci), soit le dieu Mithras, le Dieu Soleil, l’Apollon oriental, attesté par deux inscription découverte dans les fondations de Saint-Pierre. Visitez le site archéologique Cathédrale Saint-Pierre.
Vers l’an 370, il existait un évêché à Genève des premiers évêques, sans doute 6, aucune date n'est donnée à leur sujet, c'est en l'an 400 qu'apparait celui d’Isaac. L’évêché de Genève exista jusqu’à la Réforme.
De la première période du christianisme, il avait été trouvé en 1840, à l’arcade du Bourg de Four, une pierre sculptée du monogramme du Christ entouré de l’Alpha et de l’Oméga, mais malheureusement elle subit le sort de bien d’autres vestiges, réutilisée ou détruite.
La première église fut sans doute celle du temple païen d’Apollon transformé en église consacré à Saint-Pierre. Trop petite ou incendiée, un nouvel édifice fut construit soit par Gondebaud ou son fils Sigismond (515 - 517), inaugurée par Saint Avit, mais rapidement démolie et remplacé par celle que fit relevée Gontram, petit-fils de Clovis, roi d’Orléans, sous l'épiscopat de Cariaton, vers 584.