Parc La Grange

Visite du parc La Grange

Attenant au parc des Eaux-Vives, que l’on peut découvrir en empruntant le chemin et passant par la porte située coté quai Gustave Ador qui séparait les deux propriétés, le parc La Grange est un véritable havre de paix et de verdure.
Le parc La Grange est le plus grand parc de Genève avec plus de 21 hectares de végétations et arbres d’espèces différentes pour lesquels il suffira de s’en approcher pour en apprendre plus sur eux par les informations inscrites sur la plaquette rouge fixée sur le tronc.
Le large portail coté quai Gustave Ador donne accès au parc, celui-ci est orné de deux colonnes de marbre en souvenir de la famille Favre et de notamment William Favre ayant donné en 1917 le domaine à la ville de Genève. Chacune des colonnes est surmontée d’un lion, œuvres du sculpteur Frédéric Guillaume. A gauche de l’entrée s’élève la conciergerie, maison de brique rouges avec une tour.
Le chemin de droite vous conduit à une large esplanade verte qui s'écoule depuis la terrasse de la demeure en direction du lac offrant une vue splendide sur le lac Léman et le Jura, et se poursuit jusqu’à la Villa La Grange et aux divers bâtiments et espaces: place de jeux et pataugeoire, théâtre de l'Orangerie, buvette, ainsi qu'à l'accès du parc La grange depuis la route de Frontenex. Cette entrée permet en deux minutes de rejoindre la gare des Eaux-Vives, station du Léman Express.

Des visites guidées de la Villa La Grange, et notamment de la somptueuse bibliothèque, sont organisée en saison, uniquement sur inscription auprès des services du Conservation du patrimoine architectural. La visite du parc est également proposée permettant de découvrir l’histoire du par cet des arbres.
A quelques encablures du Théâtre de l’Orangerie, la scène Ella Fitzgerald offre en saison estivale de nombreux concerts variés gratuits en plein air.
Depuis la scène Ella Fitzgerald, il est possible de rejoindre l’Hôtel du Parc des Eaux-Vives. Un chemin en sous-bois, descendant en direction du lac, nous conduit à la magnifique Roseraie et son bassin ainsi qu’au Pavillon Pergola depuis lequel l'on aura une vue d'ensemble idéale et sur la roseraie et sur le lac.

Le parc La Grange, tient son nom du fait qu’à une époque, une grange a existée en ce lieu faisant parti du fief de Bellerive. Mais déjà depuis fort longtemps le site à montré des traces d’occupations humaines, notament des menhirs datant de 4500 ans av J.-C. un bâtiment de l'âge du Bronze, et une villa romaine du I^er siècle.
Le parc La Grange, que l’on trouve également orthographié ainsi "lagrange", a eu plusieurs propriétaires. Ce domaine de La Grange appartenait à la très ancienne et noble famille Franconis, dont l’un des premiers membres fut cité en 1304 à Lausanne (Notice Généalogique sur les familles Genevoises par J.-A. Galiffe).
La famille Franconis a eut plusieurs personnages célèbres dans la haute administration de la ville. (L’on voit que le fief de Bellerive appartenait à Horace-Bénédicte Rilliet

Les artéfacts découverts lors des fouilles sur le site du parc, ont permis de déterminer que le site était occupé au Néolithique. Des premières fouilles entreprises en 1920, par Louis Blondel ont attestées la présence de vestiges romains, une villa du 1er siècle appartenant à Titus Riccius Fronto, magistrat en charge des finances de la Cité de Vienne.

Le domaine de La Grange appartenait dans les années 1660 à Jacques Franconis (1622-1702), seigneur de Bellerive, Syndic et secrétaire d’Etat de Genève en 1695, et au Conseil des Deux-Cents en 1701, demeurant dans une maison située derrière le Rhône et vers le Port du Molard.
Au début du XVIIIe siècle, en 1706, La Grange est vendu à la Marc Lullin, banquier, qui y créa un parc à la française sans doute vers 1720.

Les Bains de Lullin

Avant la construction du quai des Eaux-Vives à partir de 1856 , La Grange possédait une parcelle détachée dont les murs plongeaient dans les eaux du lac et où les Lullin établirent des bains.

Jean Lullin, banquier et citoyen de Genève, vend en 1800 le domaine de La Grange à François Favre.
Guillaume Favre, alors unique enfant de cette riche famille, fut un érudit, Mme de Staël qui l’appelait mon érudit, rassembla 15.000 volumes de choix dans une très belle bibliothèque.